Geoffroi de Villehardouin
La Conquête de Constantinople: Tome I (1199–1203) et II (1203–1207)
Μεταχειρισμένο αντίτυπο.
(Κατάσταση: Άριστη, χωρίς σημειώσεις ή τσακίσεις.)
Πλήρες έργο σε 2 τόμους: I (1199-1203), 229 σ. και II (1203-1207), 370 σ. από τις εκδόσεις "Les Belles Lettres". 12.5 x 19.5 cm
Δεύτερη έκδοση (1961), θεωρημένη και διορθωμένη.
Κείμενο στα Παλαιά Γαλλικά (vieux français) μαζί με μετάφραση στη σύγχρονη Γαλλική. Επιμέλεια-μετάφραση: Edmond Faral.
3 ασπρόμαυροι χάρτες (οι 2 αναδιπλούμενοι).
Από τη σειρά "Les Classiques de l'Histoire de France au Moyen-Age" (n°18 et 19).
L’œuvre La Conquête de Constantinople de Geoffroi de Villehardouin, écrite au début du XIIIᵉ siècle, est l’un des premiers récits historiques en prose en ancien français. Témoignage direct d’un chevalier et chroniqueur de la quatrième croisade, elle décrit avec une précision saisissante les événements qui menèrent à la prise de Constantinople en 1204 par les croisés. Ce texte, mêlant observation personnelle, justification morale et récit épique, constitue une source essentielle pour comprendre non seulement l’histoire de la croisade, mais aussi la mentalité et les valeurs du monde médiéval.
Το χρονικό της κατάκτησης της Κωνσταντινούπολης του Γοδεφρείδου Βιλλεαρδουίνου, γραμμένο στις αρχές του 13ου αιώνα, είναι από τα πρώτα ιστορικά κείμενα σε πεζό λόγο στα παλαιά γαλλικά. Ως αυτόπτης μάρτυρας της Δ΄ Σταυροφορίας, ο Βιλλεαρδουίνος καταγράφει με εντυπωσιακή ζωντάνια την κατάληψη της Κωνσταντινούπολης το 1204, συνδυάζοντας προσωπική εμπειρία, πολιτική ερμηνεία και ηρωική αφήγηση. Το έργο του αποτελεί ανεκτίμητη πηγή για την κατανόηση τόσο της ίδιας της σταυροφορίας όσο και της νοοτροπίας του μεσαιωνικού κόσμου.
Il est probable que Villehardouin n’a pas écrit son histoire au jour le jour, mais aussitôt après les événements qu’il narre, c’est-à-dire entre 1207 et 1213. La précision et l’exactitude de ses souvenirs est frappante ; sa chronologie est très sûre, de plus il analyse fidèlement les actes qu’il cite et souvent en reproduit le contenu. Si le souci de se justifier d’avoir contribué à faire dévier l’expédition de la Terre sainte et de l’Egypte musulmane vers l’Empire chrétien de Constantinople est évident dans son récit, Villehardouin est d’une véracité qui, bien souvent attaquée, a été reconnue et confirmée par les travaux historiques les plus récents.
L’ouvrage couvre la période 1199-1207. Il commence avec la prédication de la Quatrième Croisade par Foulques, curé de Neuilly-sur-Marne, et s’arrête avec la mention de la mort de Boniface de Montferrat à Messinople, protecteur de Villehardouin.
Bien que la préoccupation du style soit tout à fait absente de l’œuvre de Villehardouin, qui ne pense qu’à introduire de la clarté dans le récit d’événements complexes et embrouillés, ce désir de rigueur et de clarté donne à l’œuvre une tenue et une dignité qui n’excluent pas le pittoresque des descriptions et des reconstitutions ; certaines pages telles que la conclusion du traité à Venise, l’apparition de Constantinople aux yeux des Croisés, l’attaque de la ville, la mort de Montferrat, sont de véritables pages d’anthologie.
Στοιχεία έκδοσης
- Ιστορία, Βιογραφίες - Μαρτυρίες, Φιλολογία Κλασικά Γράμματα
- Geoffroi de Villehardouin (συγγραφέας), Edmond Faral (επιμέλεια-μετάφραση)
- Les Belles Lettres
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